vendredi 15 février 2008

Ceci est une coupure



Ah ! J’aurais bien pu passer outre et vous dire simplement que la conférence de monsieur Jean-Claude Margueron, une sommité à réussit à rassembler dans une même salle l’ensemble des professeur-es et chargé-es de cours du département d’histoire ancienne. J’aurais tout aussi bien parlé de leur mines : tous très heureux d’être présents, surtout très respectueux. Faut dire que dans le domaine de l’Histoire, la relation entre collègue est souvent une lutte d’érudition féroce, mais là unanimement, ils étaient impressionnés peut-être est-ce par ses 25 ans de fouilles archéologique et de l’ensemble de ses découvertes ou le fait qu’il soit parisien, m’enfin il reste que de voir mes professeurs aussi humbles, m’a fait du bien... étant moi-même très impressionné par quelques uns de mes enseignants…

Nah ! Ce qui a été une découverte pour moi à été une courte conversation avec une personne que je ne pensais seulement jamais croisée la route, le directeur du programme d’Histoire. Le grand manitou, THE brain, notre représentant au front de l’administration. C’est lui qui discute avec Corbo, notre recteur. C’est lui qui m’avoue, en regardant vers le ciel, qu’il doit encore couper dans des cours, 10 en fait. J’ai leur yeux ronds, déjà nous avons été coupé de 10 cours cette session-ci, ça se voit… je vous assure. Dans la mêlée il parle de la suppression du cours de la Rome Antique donné par monsieur Dubreuil. J’étais assommé, j’ai cafouillée que le cours était essentiel, que monsieur Dubreuil est excellent… La raison ? Moins d’inscriptions au premier cycle. Il m’explique qu’il y a quelques années nous avions au Bacc plus ou moins 900 inscriptions, maintenant c’est 300. Il ne parle même plus d’état de survie, c’est critique. Ce n’est même pas assez pour avoir une adjointe(commence à être difficile de justifier le poste je présumme, pour si peu d'étudiants...). J’avais l’impression d’entendre une histoire d’horreur.

Les cours de latin et de grecs sont donnée par alternance, j’ai de la chance me ditons… l’an prochain latin 1 et 2 seront offert la même année.

Et on doit dire merci au plan de redressement ? Crument, j’ai l’impression d’avoir été penchée par l’avant pour mieux me faire… m’enfin… vous comprenez. Les professeurs nous offre des photocopies à la réserve, je dois aller chercher mes livres dans les autres universités, je dois prévoir mes choix de cours en ayant des contacts à l’interne… Mais vers où s’en va l’UQÀM ?

Elle qui a un si beau slogan : prenez position

Dans mon oreille c’est prenez position assis.

R.I.P. pour l’UQÀM

Ici gît les vestiges de la révolution tranquille, ici gît des gens passifs,

ici gît l’UQÀM : l’université du peuple des mort-vivants !

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