vendredi 8 février 2008

Ceci n'est pas un boycott

Bon... ils recommencent...

Dans le cas d'un boycottage de cours, la direction de l'Université estime nécessaire de faire respecter les principes suivants et invite les étudiantes et étudiants qui y participent à s'y conformer :

Toutes les étudiantes et tous les étudiants qui ne participent pas au boycottage de cours ont droit à leur cours et l'Université entend leur faciliter l'exercice de ce droit.
[...]


Encore une fois, attardons nous sur les définitions de grève et de boycott (selon Antidote;) ):

Boycott: Refus de prendre part à qqch.

Grève: Arrêt volontaire d’une activité par une personne, un groupe qui veut attirer l’attention sur une situation, sur ses revendication. Une grève de la faim. Une grève de l’impôt. Grève des étudiants, des détenus. Grève de solidarité.

Voilà. Il me semble que c'est clair.
Ce qui est clair aussi c'est que les étudiants qui hier (en automne) avaient totale et entière confiance en l'administration qui les traitait comme des morveux ne voulant pas aller dans leurs cours, savent maintenant que leur grève est tout ce qu'il y a de plus légitime et légale. Ceux qui ont défendu l'administration sentent maintenant qu'elle a voulu insulter leur intelligence.
Ceux qui étaient moins informés ont vérifié leurs chiffres pendant le temps des fêtes.
Le terme de "boycott", si il nous nuisait à l'automne, est maintenant une preuve que nous ne sommes pas pris au sérieux.
Une preuve que l'administration a (quand même) un peu peur.

Le momentum?

Je ne sais pas encore. Je sens les membres de l'AFESH (dont moi-même) gonflés à bloc, beaucoup plus qu'à l'automne.

L'AFESPED (sc politique et droit) ont voté un quorum de 15% pour un vote de grève.
15%!!!
Hier à leur AG il leur manquait 7 personnes pour l'atteindre.
Ils s'en remettent à un référendum qui est tenu en 3 jours. Nous saurons donc lundi après midi si ils sont avec nous.

La dernière session il y avait beaucoup de tension à savoir quelles assos allaient être avec nous, quels cégeps allaient nous suivre.
Le souci est encore là mais c'est comme si nous avions franchi un pas devant.
L'UQAM est en crise pour cause de sous-financement et les programmes soupçonnés d'être en danger sont des programmes de sciences humaines.
Je ne sais absulement pas d'où sort cette information, je ne sais même pas si c'est vrai (les sources! les sources!), je sais seulement que cette peur se répand comme une trainée de poudre chez les membres de l'AFESH: "c'est nous autre que ça touche! Tu penses tu que je vais attendre après science pour protéger les acquis de science humaine!!".

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