mardi 3 février 2009

Le beurre, l'argent du beurre, et le cul de la fermière

C'est rare que je sois aussi crue ici, mais là le ridicule m'atteint.

On veut de beaux États-nations tout propres et homogènes*.
On veut pas trop d'immigration, pas trop de religions, pas trop de couleurs, surtout pas trop de langues (ici c'est dangereux du coup qu'ils deviennent des anglophones).
On importe ce modèle tout propre à l'extérieur et quand des pays sont multinationaux, non seulement ça heurte le défenseur de l'État-nation, qui va hocher la tête de manière condescendante en disant : "C'est normal qu'ils se battent, les frontières du pays ne sont pas assez bien séparées entre nations", mais il va tout faire pour changer le nouveau modèle et essayer de le remettre sur les rails de « l’inévitable » État-nation.

Vous voulez votre État-nation avec des frontières délimitées, vos lois propres et votre culture protégée?

Ben, ne venez pas pleurer si en crise économique, le libre-échange devient plus facilement mis de côté.

Faut être conséquents.



*Sachant que les États-nations les plus "parfaits" sont des pays occidentaux... et que c'est (bizarrement?) le seul modèle ayant autant de défenseurs.

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